Dominique lit La Taupe de John Le Carré
Dominique, journaliste, 64 ans, lit "La Taupe" de John Le Carré dans le jardin du château d’Etelan, en Seine-Maritime : « Lire me permet de découvrir d'autres vécus, d'autres sensibilités, d'autres regards, de multiples histoires qui m'aident à mieux comprendre le genre humain dans toute sa diversité et sa complexité. Ce livre représente pour moi un des sommets du thriller. C'est une grande leçon d'écriture et de conception de personnages, bien fragiles pour la plupart, en proie à leurs émotions, ce qui en fait presque des anti-héros auxquels on pourrait aisément s'identifier. Le Carré est capable de tisser une trame par de simples conversations en apparence banales et à brosser ses personnages par petites touches grâce à de petits détails, ou attitudes qui leur confèrent une existence presque réelle. »
Citation : « Smiley se concentra sur l'image des babouchki, ces poupées de bois russes qui s'ouvrent, révélant un personnage à l'intérieur de l'autre, et encore un autre à l'intérieur de celui-ci. De tous les hommes vivants, seul Karla avait vu la dernière petite babouchka au fond de Bill Haydon. Quand Bill avait-il été recruté et comment ? Son attitude de droite à Oxford était-elle une pose ou bien était-ce paradoxalement l'état de péché d'où Karla l'avait tiré vers la grâce ?… »